Vie précaire Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001
Paru en janvier 2005
Amsterdam
Disponible
Prix : 17,00 €
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200 pages - 13 × 20 cm
ISBN 978-2-915547-04-7 - janvier 2005
Présentation
Dans le monde de l’après-11 septembre et de la « guerre contre le terrorisme », qui bénéficie du statut d’être humain? Quelles vies sont jugées dignes d’être vécues, quelles morts d’être pleurées? Comment éviter que le deuil et la douleur n’aboutissent à l’intensification du cycle de la violence et de la contre-violence? Comment préserver une sphère publique où le déploiement de la pensée critique reste possible? Ce sont ces questions qu’explore ce livre au travers de l’analyse de la censure et de l’anti-intellectualisme aux États-Unis, de la condition des prisonniers de Guantanamo et de l’accusation d’antisémitisme récurrente dans les débats sur le conflit israélo-palestinien. Selon Judith Butler, la réaffirmation violente de la souveraineté impériale des États-Unis repose sur la dénégation des limites de cette souveraineté et constitue une forme de compensation désastreuse à la vulnérabilité et à l’interdépendance qui caractérisent fondamentalement le monde actuel. Pour mettre un terme à cette logique destructrice, il est nécessaire de prendre acte de celles-ci, mais aussi de faire en sorte que le travail de deuil dans lequel la société américaine est engagée inclue certains morts dans l’espace public – précisément ceux qui aujourd’hui ne comptent pas.
[Présentation de l’éditeur}