La dernière métaphysique de Leibniz et l’idéalisme
Paru en mars 2007
Société Française de Philosophie - Bulletin de la Société Française de Philosophie
Disponible
Prix : 10,00 €
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40 pages - 15,5 × 24 cm
ISBN 978-2-7116-5040-8 - mars 2007
Présentation
La question de la nature et du sens d’un « idéalisme leibnizien » se trouve, depuis plus d’une vingtaine d’années, au centre d’un grand débat dans les études leibniziennes, principalement anglo-saxonnes. La conception la plus conséquente et la plus radicale d’un tel idéalisme a été exposée par Robert Merrihew Adams dans Leibniz, Determinist, Theist, Idealist.
Ce débat en rencontre un autre, qui porte sur la reconnaissance de périodes dans la formation de la métaphysique leibnizienne et sur le point de vue qui permet d’en rendre compte de la façon la plus adéquate : expression constante d’un « Système de Leibniz » invariant dans ses thèses et sa structure, ou plutôt recherche ouverte où l’invention conceptuelle ne se referme jamais sur une formule systématique unique? En effet, ceux-là même qui ont voulu reconnaître une période des « années moyennes » (Daniel Garber), où Leibniz n’aurait pas adhéré à l’idéalisme, ont généralement concédé que la dernière métaphysique, celle qui se déploie proprement selon la thèse monadologique, est bien caractérisée finalement par cette adhésion.
L’Auteur
Michel Fichant est professeur à l’Université de Paris-IV Sorbonne