La philosophie dans son passage à la non-philosophie
Paru en juin 2005
Vrin - Textes & Commentaires
Disponible
Prix : 25,00 €
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320 pages - 13,5 × 21,5 × 2,0 cm
ISBN 978-2-7116-1775-3 - juin 2005
Présentation
Le nom d’Eschenmayer est un nom bien connu des lecteurs de Schelling. Son œuvre l’est beaucoup moins qui, pour les historiens de la philosophie, s’efface telle une ombre derrière la polémique. Or elle est décisive non seulement pour comprendre le « devenir » de Schelling avant 1809, mais aussi pour saisir dans sa constitution l’Idéalisme allemand. L’on sait qu’Eschenmayer, dans le sillage de Fichte, fut de ceux qui reprochèrent à Schelling en personne la mise au second plan de la science transcendantale. Mais sait-on que par la suite il célébra les vues du système de Schelling dit de l’Identité telles qu’elles sont consignées dans le dialogue Bruno? C’est ce que révèle d’abord la lecture de l’ouvrage dont un trouvera ici une traduction complète. Dans ce livre paru en l’an 1805, Eschenmayer démontre ce qu’à d’insurpassable le système de Schelling. L’on s’étonnera dès lors que Schelling l’ait traité en des termes si acides dans Philosophie et religion. Mais c’est qu’Eschenmayer voit dans le point culminant de la spéculation la fin de l’histoire. En même temps que renaît la religion du cœur, quelque chose de nouveau s’impose au philosophe : la « non-philosophie » qui, bien loin d’être hostile à la philosophie, en est l’aboutissement.
L’Auteur
Introduction, traduction et notes par Alexandra Roux, professeur agrégée de philosophie, membre chercheur du Centre de Recherche sur Hegel et l’Idéalisme Allemand