La querelle de la sécularisation Théologie politique et philosophies de l’histoire de Hegel à Blumenberg
Paru en septembre 2002
Vrin - Problèmes & Controverses
Disponible
Prix : 35,00 €
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330 pages - 13,5 × 21,5 × 2,0 cm
ISBN 978-2-7116-1567-4 - septembre 2002
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Présentation
L’un des traits communément cité comme distinctif des Temps Modernes est la “sécularisatrion”. Or ce concept, que la pensée allemande de Hegel à Weber, a constitué en instrument majeur d’interprétation de l’histoire occidentale, est marqué par une profonde ambivalence : s’il peut recouvrir l’idée d’un déclin du religieux comme « secteur dominant » de la vie sociale, il peut aussi bien viser un mouvements de transformation ou de « transfert » de schèmes de valeur ou de concepts religieux ou théologiques au plan « mondain ». Selon la perspective adoptée, la physionomie des Temps Modernes s’en trouve changée : la prétention à fournir à la pensée et à l’action des fondements neufs et rationnels n’est-elle pas compromise, s’il s’avère que le contenu essentiel des représentations modernes n’est rien d’autre qu’un ensemble d’héritages judéo-chrétiens sécularisés?
En mettant à jour la fonction polémique cachée de cette catégorie de la sécularisation, Hans Blumenberg a provoqué dans la pensée contemporaine une vaste discussion.
L’Auteur
Jean-Claude Monod est chargé de recherche en philosophie au CNRS (UMR 8547, Archives Husserl de Paris)