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La liberté chez Descartes et la théologie

Étienne Gilson

La liberté chez Descartes et la théologie

Paru en janvier 1987

Vrin - Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie

En réimpression
Prix : 57,00 €
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460 pages - 13,5 × 20,4 × 2,8 cm
ISBN 978-2-7116-0796-9 - janvier 1987

Présentation

Dans sa thèse de 1913, La liberté chez Descartes et la théologie, Étienne Gilson inaugure le geste qu’il prolongera dans l’Index scolastico-cartésien et les Études sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien : situer l’œuvre de Descartes dans le contexte intellectuel de son époque.
S’il est certain qu’avec Descartes la philosophie tout entière semble prendre un nouveau départ, il n’en est pas moins sûr que cette pensée s’est formée sous l’influence de la théologie scolastique à laquelle Descartes fut initié lors de ses études chez les Jésuites. Étienne Gilson se propose ainsi d’éclairer de cette influence les définitions cartésiennes de la liberté. Notion cardinale de sa philosophie, la liberté fut en effet, avant Descartes, l’objet de nombreuses réflexions théologiques : elle se présente donc comme le point de rencontre privilégié de ces deux systèmes de pensée.
Par cette entrée dans l’œuvre de Descartes, Étienne Gilson nous invite à la lire d’un œil neuf : c’est ainsi qu’il nous permet, par exemple, de déplacer le cœur de l’apport cartésien de la définition de la liberté humaine (pour laquelle il emprunte beaucoup aux grands penseurs scolastiques) à celle de la liberté divine. Dès lors, Descartes se révèle plus fidèle à la tradition scolastique qu’il ne l’affirme : n’en transformant les cadres que lorsqu’il s’y trouve contraint par les exigences de sa physique, il s’efforce de minimiser autant que possible les modifications qu’il y applique.

L’Auteur

En 1921, Gilson enseigne la philosophie médiévale à la Sorbonne. Il donne l’impulsion à ces études alors trop négligées dans l’Université française. En 1923, il devient professeur au Collège de France, occupant la chaire d’Histoire de la

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