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L’amour de Dieu dans la théologie juive du Moyen-Age

Georges Vajda

L’amour de Dieu dans la théologie juive du Moyen-Age

Paru en janvier 1957

Vrin - Études de philosophie médiévale

Épuisé
Prix : 45,00 €
Produit non disponible

310 pages - 16 × 24 × 1,8 cm
ISBN 978-2-7116-0716-7 - janvier 1957

Présentation

Le judaïsme se définit par une modalité particulière d’amour de Dieu : Israël, peuple élu, existe en vertu d’une alliance unique avec Dieu, formée sur la base d’un amour que l’on devrait dire mutuel plus que réciproque. Ce n’est pas, en effet, que l’amour d’Israël réponde à celui de Dieu, ou que Dieu récompense l’amour de ses fidèles d’une affection en retour : ces deux amours s’originent l’un en l’autre, ils ont chacun pour raison et pour fin l’existence de l’autre. Ils coexistent et s’interpellent : telle est le propre de cette élection.
Georges Vajda se propose ici d’explorer la construction de ce concept d’amour de Dieu dans les textes et la théologie juive : analysant la lettre de la Bible, du Midrash et du Talmud, il l’articule aux développements théoriques des grands penseurs du judaïsme que furent Ibn Gabirol, Ibn Tibbon, Bahya, Halévi, Ibn’Ezra et Moïse Maïmonide.
On découvre ainsi un amour du fidèle pour Dieu nécessairement articulé à la crainte qu’il inspire, crainte révérentielle car liée à l’exigence d’une pleine et juste obéissance. Le phénomène religieux propre au judaïsme se définit dès lors comme « l’engagement total (…) à l’égard du dieu créateur de l’univers, donateur de la Loi et rédempteur d’Israël » : l’histoire du peuple juif devient celle d’un amour tourmenté, singulier et unique.
Par cette synthèse au style clair et accessible, George Vajda nous offre les clés d’une question située au coeur de la théologie juive : l’amour de Dieu est-il une dette ou une attente?

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