Rêves d’un visionnaire
Paru en février 2013
Vrin - Bibliothèque des Textes Philosophiques – Poche
Disponible
Prix : 13,00 €
Acheter
256 pages - 11 × 18 × 1,6 cm
ISBN 978-2-7116-0437-1 - février 2013
Présentation
Idée reçue : le rire et la satire, qui sont actes de désespoir, sacrifient la philosophie à la gloriole littéraire; il ne s’imposait pas de lire Swedenborg, quand on s’appelle Kant.
Mais si, justement, il le fallait. À la demande même de la philosophie. Parce que la vision localise, le visionnaire soumet les esprits à l’espace; toute substance est quelque part : cet axiome de Crusius donne raison à Swedenborg. Si l’on ne se défait pas du primat de l’espace, il n’est pas de métaphysique qui ne s’expose à le rejoindre. Et comment s’en déferait-il, celui qui a écrit une Théorie du ciel fondée sur l’attraction? Une doctrine pour les griffons et une autre pour les chevaux? Une déduction de l’espace à partir de l’interaction? Mais qu’est-ce qui permet la liaison du divers? De sa thèse d’habilitation aux Rêves d’un visionnaire, Kant creuse un filon qui le mènera à la Dissertation de 1770. Navré que Mendelssohn ait ressenti comme une agression ce compte rendu ravageur, Kant explique : « à mon sens tout revient à chercher les données de ce problème : comment est-ce que l’âme est présente dans le monde, que ce soit aux natures matérielles ou aux autres qui sont de son espèce? ».
L’Auteur
introduction, traduction et notes par F. Courtès
Traduction de Courtès Francis