Le système stoïcien et l’idée de temps
Paru en janvier 1988
Vrin - Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie
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Prix : 29,00 €
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250 pages - 13,5 × 21,5 × 1,4 cm
ISBN 978-2-7116-0309-1 - janvier 1988
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Présentation
Ces études débordent le problème du temps chez les Stoïciens et se proposent d’établir que cette question, en apparence modeste, permet d’éclairer, et en même temps commande l’ensemble du système.
Au premier abord en effet, la théorie du temps se présente comme une simple section d’un chapitre de la Physique, celui qui traite des Incorporels. Mais déjà la simple interprétation des textes transmis fait voir que cette théorie tient étroitement à d’autres théories, comme celle des incorporels en général, des catégories, de la substance. Abordant ensuite les thèses majeures de la logique et de l’éthique, on s’aperçoit qu’à leur tour elles sont solidaires de la conception du temps qui, dans bien des cas, fait évanouir leur apparence de paradoxe. A cela même, il n’y a rien d’étrange, si l’on se souvient que le stoïcisme, plus que tout autre philosophie antique, constitue un système cohérent. Mais plus particulièrement, le problème du temps a dû former comme le noeud de la réflexion stoïcienne qui vise, contre les lourdes autorités de Platon et d’Aristote, à rétablir dans sa réalité et dans sa dignité, le concret, le sensible, disqualifié comme « sujet à la génération et à la corruption », c’est-à-dire, en un mot, comme « l’être dans le temps ».
L’Auteur
Victor Goldschmidt (1914-1981) a enseigné aux universités de Rennes, de Clermont Ferrand et enfin d’Amiens, tout en dispensant régulièrement un enseignement à l’École normale supérieure de Sèvres.
Du même auteur
Écrits I Études de philosophie ancienne Victor Goldschmidt
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