La formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles
Paru en mai 1994
Vrin - Histoire des Sciences - Études
Disponible
Prix : 26,00 €
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208 pages - 13,5 × 20,4 × 1,2 cm
ISBN 978-2-7116-0109-7 - mai 1994
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Présentation
Dans cette étude, qui était à l’origine sa thèse de doctorat, Canguilhem retrace les étapes historiques de la formation du concept de réflexe au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, c’est-à-dire depuis les premières expérimentations sur les relations entre système nerveux et système musculaire, jusqu’à la formulation théorique du mouvement involontaire animal, à l’époque moderne. Loin de se réduire au résultat de découvertes spécifiques, et encore moins attribuable à une figure unique de la pensée scientifique, le concept de réflexe s’articule au fil d’une histoire conceptuelle riche et complexe, en opposition à la conception « mécaniste » du vivant héritée de Descartes. C’est cette histoire que Canguilhem nous livre dans ses mutiples sources et filiations, en explorant les travaux de physiologues et biologistes tels que Willis, Haller, Unzer et Pochaska : un exercice exemplaire – et devenu désormais classique – d’histoire des sciences et d’épistémologie.
L’Auteur
Georges Canguilhem (1904-1995), philosophe et épistémologue français. En 1955 il est nommé professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut d’histoire des sciences, succédant à Gaston Bachelard; il occupera ce poste jusqu’en 1971