L’amitié dans les écrits du for privé et les correspondances de la fin du moyen âge à 1914
Paru en septembre 2014
Presses Universitaires de Pau et des Pays de l’Adour - Cultures, Arts et Sociétés
Disponible
Prix : 28,00 €
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348 pages - 16 × 24 cm
ISBN 978-2-35311-058-2 - septembre 2014
Présentation
La querelle de l’amitié et de l’amour est un vieux débat, dont Charles Perrault a donné une interprétation d’une grande finesse, qu’on ne saurait trop conseiller à celles et ceux qui hésitent entre l’un et l’autre. Aujourd’hui, où l’amour a tous les droits, on peine à imaginer que jusqu’au XVIIIe siècle on a voué un culte à l’amitié, parée des vertus les plus élevées. C’était un devoir de la cultiver sous toutes ses formes, depuis la philia antique, sur laquelle repose le groupe social, jusqu’à l’amitié « véritable », dont la qualité est telle que les femmes, dit Montaigne, ne peuvent y accéder.
Le colloque de Pau s’est penché sur la pratique de l’amitié, à travers les mémoires, les journaux intimes et les correspondances, du XVIe au XIXe siècle. Une première partie (« Évocations de l’amitié parfaite ») est consacrée à ce modèle idéal, qui s’est épanoui à la Renaissance, mais que Montaigne et La Boétie n’ont commencé à incarner qu’à partir des Lumières. La deuxième partie (« Au cœur des relations sociales ») s’intéresse aux diverses formes de liens sociaux que génère l’amitié, depuis l’amitié duelle jusqu’aux associations fraternelles. La troisième partie (« Le sentiment et le sacré ») se penche sur les relations d’une grande diversité qu’entretient l’amitié, ce « feu sacré », avec le divin. Enfin, la dernière partie (« Amitié et écriture ») concerne ce vecteur essentiel de l’amitié que sont les correspondances, en examinant notamment celles de quelques grands écrivains.