Fin des biens et des maux
Paru en mars 2016
Flammarion
Disponible
Prix : 15,00 €
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340 pages - 10,8 × 17,7 cm
ISBN 978-2-08-138263-3 - mars 2016
Présentation
« Que poursuit la Nature comme la chose la plus désirable de toutes? Que fuit-elle comme le pire des maux? » Pour répondre à ces questions et tenter ainsi de déterminer la Fin de l’homme, seule garante de la « vie heureuse », Cicéron convoque dans son premier traité éthique (45 av. J-C.) les philosophies post-aristotéliciennes, confronte leurs « arts de vivre », et juge leur aptitude respective à assurer le bonheur. La forme dialoguée fait saisir sur le vif comment des éthiques si différentes (en particulier épicurienne et stoïcienne) ont été construites à partir de la « tendance première » des êtres vivants - un principe dont le choix constitue une innovation souvent méconnue.
Ce texte offre, sur la période hellénistique et les dernières années de la République romaine, un témoignage d’autant plus exceptionnel que les œuvres des auteurs mentionnés sont perdues. Et, parce qu’il met au cœur des débats la notion d’honestum, insiste sur le « métier » d’homme et défend la « société » universelle, Cicéron se révèle « premier avocat de l’idée d’humanité » (Stefan Zweig).
[Présentation de l’Éditeur]