La métaphysique de l’idéalisme allemand (Schelling)
Paru en octobre 2015
Gallimard
Disponible
Prix : 29,00 €
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256 pages - 14 × 22,5 cm
ISBN 978-2-07-014836-3 - octobre 2015
Présentation
Après le grand cours de 1936 sur le traité de Schelling de 1809, les Recherches philosophiques sur la liberté humaine, Heidegger remet en 1941 l’ouvrage sur le métier. Il propose ici une interprétation “renouvelée” du traité dans lequel il voit « le sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand », ou encore « le cœur de toute métaphysique de l’Occident ». C’est dire que, loin de faire double emploi avec le cours de 1936 (dont la traduction française est parue en 1977 sous le titre Schelling), ce cours de 1941 reprend à nouveaux frais la problématique schellingienne en se focalisant sur la distinction entre fond et existence, analogue à celle entre pesanteur et lumière. En fait d’« écrit sur la liberté », dit Heidegger, il serait plus pertinent d’appeler l’ouvrage « l’écrit sur le mal », la liberté étant déterminée par Schelling comme pouvoir non du bien ou du mal, mais du bien et du mal. C’est cette solidarité entre la liberté et le mal qui est interrogée.
C’est aussi l’occasion, pour Heidegger, de préciser en quoi le concept d’existence, tel qu’il l’élabore dans Être et temps, se démarque de ce qu’entendent sous ce nom Schelling, Kierkegaard et Jaspers. Ce n’est pas le moindre prix de ce cours que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 relèverait de « philosophie de l’existence » ou de l’« existentialisme ».
[Présentation de l’Éditeur]