Ont collaboré à ce volume  : D. Apráez, L. Baumann, P. Bodineau, F. Bonicalzi, V. Costa, F. Fereira, P. Guenancia, D. Hurson, J. Lamy, J. Libis, J.-M. Paul, C. Rossi, J. Svagelski

Grand admirateur du Romantisme allemand, lecteur de Spenlé et de Béguin, collègue et ami de Geneviève Bianquis à l’Université de Bourgogne, Bachelard a été indiscutablement influencé par la pensée allemande dans son ensemble. C’est pourquoi le volume 11 des Cahiers cherche à déceler les traces d’une imprégnation réelle et profonde plutôt que de prétendre collationner dans le détail des analogies conceptuelles souvent aléatoires. D’autant qu’il ne faut jamais oublier que « le philosophe du non » construit aussi sa réflexion par opposition, mais toujours avec le même souci d’ouverture, le souci d’avoir accès à la plus large documentation possible, ce que lui permit, en particulier pour notre thématique, le séjour à Heidelberg de 929, le souci de s’instruire « jusqu’à son dernier souffle », hantise de celui qui a pu écrire : « J’étudie! Je ne suis que le sujet du verbe étudier ».

Faculté des Lettres - Dijon - Cahiers Gaston Bachelard, 11
240 pages - 16,5 × 21 cm
ISBN 978-2-918173-06-9 - juin 2010